Message de Claude Poitevin reçu le 12/04/2004

JE VOUS ÉCRIS DE MONTRÉAL, CAR JE REGARDE L'ÉMISSION DE THIERRY AVEC TOUJOURS PLUS D'INTÉRET À CAUSE L'EXTRAORDINAIRE VARIÉTÉ DES SUJETS QUE VOUS COUVREZ AVEC VOS INVITÉS AVEC CETTE FORMULE ET CE STYLE TÉLÉVISUELS UNIQUES À VOTRE ÉQUIPE.

Vous avez reçu cette semaine le fils du commandant Cousteau et je suis ravi d'avoir entendu de la bouche même de votre invité que ses relations avec son père finalement concernant cette station balnéaire ayant suscité une controverse légale à propos du nom Cousteau s'est réglée pour le mieux étant donné l'estime presque universelle que suscite encore la famille Cousteau et les aventures de la Calypso et leur contribution remarquable à la connaissance de la faune océanique. Dans le monde entier. Ce fut un bonheur de voir à quel point notre héritier Cousteau est en forme et joyeux et seul votre émission pouvait enfin nous le laisser paraître ainsi, et si bien accompagné par tous vos autres invités, petite fille de Charlot et le jeune écrivain si charmant et drôle etc. Il y a longtemps, croyez moi, et je suis sûr que je n'étais pas le seul qui attendait des nouvelles de la famille Cousteau.

IL Y A UNE AUTRE FAMILLE QUI M'INTÉRESSE CHEZ VOUS DONT J'AIMERAIS BIEN AVOIR DES NOUVELLES, dans ce style vérité-choc, auquel se soumettent souvent certains de vos invités, qui nous révèlent leur vie auprès de certains personnages célèbres, de France, ou d'ailleurs, et il y a un personnage, un homme de science mondialement connu, maintenant décédé sur lequel malgré de nombreuse démarches de ma part je n'ai pu obtenir de réponse sur certains sujets le concernant : il s'agit d'Henri Laborit.

JE M'INTÉRESSE À SES OEUVRES ÉCRITES DEPUIS DES ANNÉES de même qu'à ses travaux scientifiques et il reste une question qui me chicotte et me tracasse très sérieusement depuis quelques années et j'aimerais que quelqu'un de sa famille, ou de ses collaborateurs, viennent un jour répondre publiquement sur cette curieuse affaire qui a eu lieu au Québec, c'est à dire cette préface, rédigée par lui, peu avant sa mort, d'un livre de psychologie d'un certain Chabot, intitulé "La sagesse du plaisir".

On sait que Laborit a fait de très sérieuses recherches sur les mécanisme de l'agressivité en étudiant le métabolisme du cerveau. Et l'on peut comprendre son intérêt tout a fait cohérent pour les mécanismes adjacents du plaisir ou du bonheur telle que la science peut nous informer sur par exemple la physiologie du bonheur ou des états observables de la conscience épanouie. Je ne fus donc pas étonné, à prime abord, à part le fait que ce soit un petit Québécois d'ici qui se mérite une telle préface pour son livre, étant donné que Laborit était aussi un philosophe dont les intérêts pouvaient porter sur de très vastes champs d'études de la condition humaine.

Cela se passait il y a quelques années déjà. Mais quelle ne fut pas ma surprise alors de découvrir au fil du temps que ce jeune psychologue québécois n'était rien d'autre ni rien de moins qu'un disciple assidu et engagé du mouvement raëlien.

Je ne pouvais croire que Henri Laborit, ce grand savant, avait été dupé, vieillissant, le temps de se faire arracher en fraude une courte préface, par un jeune psychologue en herbe exalté et sûrement très zélé, n'ayant pas l'honnêteté de lui indiquer la vraie destination de cette publication qui était de fourbir en argument et en littérature neuve le mouvement raëlien lui-même, essentiellement, en vue principalement de recruter des gens sur cette sensualité une pseudo érotique de la libération, tel qu'encadrée par la vision sectaire de leur chef.

Laborit aurait-il été oui ou non trompé sans ce cas. Je ne peux croire qu'il puisse en être autrement ce qui laisserait supposer que notre fameux homme de science aurait adhéré à cette sotte religion des soucoupes volantes.

Je ne peux croire que Laborit ait été isolé à ce point à la fin de sa vie, ou que ses héritiers, ni le gouvernement français ne se soit mêlé de rétablir les faits ou de les expliquer avec les données adéquates enfin recueillies. Quitte à faire enquête là-dessus, avec les instances requises.

Aurais-je un jour une réponse à cette question. Aussi simplement peut-être qu'à travers une interview à ce sujet avec les personnes informées, proches ou non du scientifique, mais suffisamment compétente nous nous laisser enfin savoir ne serait-ce qu'une partie de la vérité. Je sais que même les Etats-Unis furent autrefois intéressés par les travaux de Laborit. Je ne veux pas en faire une affaire d'état. Mais ici à Montréal le nom de Laborit, et l'honneur du scientifique, sont déjà en cause, et je juge qu'il ne serait que juste que les gens de chez vous ne serait-ce que par fierté et par souci de vérité, vérifient un peu cette affaire-là. Car les travaux de Laborit on encore des conséquences dans le monde des sciences et de la médecine actuelle et risquent d'en avoir pour très longtemps encore. Laborit demeure une référence absolue mondialement dans le domaine de l'étude du cerveau humain et du comportement. Mais celui-ci ne peut certainement pas être considéré comme un béhavioriste. Laborit n'était pas bête du tout, voyez-vous. Et je crois même que cet homme aurait été capable de faire un pied de nez à l'establishment mondial dans le domaine du savoir scientifique concernant son champs d'activité, où il fut toujours un précurseur et un visionnaire, en appuyant ces petits sectaristes ambitieux et vaniteux, comme sont tous les raëliens ici, et ailleurs aussi je le suppose bien, étaient tous faits sur le même modèle, juste pour taquiner la planète, comme on dit ici.

Il avait ce pouvoir, cette faculté et ce détachement philosophique je crois. Et ce sens de l'humour.

Se moquer de nous tous en se servir de ces mauvais bouffons que sont les raëliens qui ne sont rien d'autre finalement qu'une caricature à mon avis de l'état de la science actuelle au prise avec ces stupides problèmes d'OMG, de clonage et de techniques de pointes hyper sophistiquée qui sont les jouets de nos bons universitaires, gens si avancés, mais incapables, quand même ET malgré tout ces moyens, de créer le moindre consensus autour des grands problèmes de notre temps. Ni d'améliorer la vie sur terre.

L'IMPUISSANCE DE LA SCIENCE DEVENANT PRESQUE UN VÉRITABLE DOGME INSTITUTIONNEL.

Laissant les autres, les politiciens entre autres, la responsabilité de se débrouiller avec le mal, les maux qui grugent nos sociétés et nos civilisations, pendant qu'eux raflent toutes les subventions, en grugeant les fonds publics, pour faire fonctionner leurs jouets et leur labos, dont plusieurs feraient l'envie encore aujourd'hui de bien des nazis, j'en suis sûr. On n'a qu'à penser au dévoilement encore récent - en terme d'années pourtant déjà - du surgissement du sida en Afrique, des scientifiques et des grandes compagnies et leurs labos, qui ont été mêlés à ces "erreurs humaines" de contamination du sang par un virus d'origine animal : le singe en l'occurrence, tous protégés par la loi encore aujourd'hui, et en liberté, malgré les millions de morts dont ils sont directement responsables.

Et ce n'est qu'un exemple de ce laisser-aller scientifique ! Si c'est pour faire un pied de nez à cette bande-là que Laborit a agi ainsi, j'accepterai cette alliance temporaire avec ces médiocres bouffons sectaristes un peu comme dans le cas de Galilée, qui dû se résigner, devant la bêtise forcée du clergé de son temps, devant les instances inquisitrices du Vatican, de nier les résultats de ses propres recherches en déclarant : « L'avenir me comprendra ! ».

Sait-on seulement à quoi peut mener l'étude du cerveau, pris non sous ses aspects pathologiques, comme aime tant le faire encore la "science" actuelle, qui, avec son amour maniaque du mal, ne peut s'intéresser passionnément qu'à ce qui est malade, et jamais authentiquement à ce qui est sain - ceci n'est ni religieusement ni philosophiquement défendables selon leur position - car il n'appartient à l'état ou à Dieu ou à l'état de définir "le bien". C'est-à-dire des gens sérieux et non des serviteurs !!! Car les scientifiques ne doivent jamais être rien d'autre que des serviteurs et non de véritables penseurs, comme l'était Laborit. Des spécialistes mais jamais de véritables savants capables d'orienter le destin de l'humanité. Les peuples du globe et les individus étant ainsi entièrement livrés aux spéculateurs guerriers, mafieux, ou religieux prêt à saisir l'opportunité d'enrichir leurs petites castes, et se créer un capital d'influence, ceci, sans aucun scrupule ni souci de la vérité.

Mais en fut-il jamais autrement en ce monde ?

J'aimerais que les Arabes aient connu eux-mêmes quelque chose d'équivalent, ne serait-ce que de loin, à la révolution française, n'en serait-ce que le sens, peut-être alors n'auraient-ils pas attendu après les Américains ni les Anglais pour se débarrasser eux-mêmes de leur propre dictateurs.

Comment conjuguer de telles différences et de tels extrêmes ?

Comment rassembler les efforts pour la paix, dans un tel contexte.

Comment s'expliquer l'attachement de la victime pour ses bourreaux : n'est-ce pas là, en fait toute l'histoire de l'humanité ?

S'agit il toujours encore de la ruse des tyrans, qui dominant ainsi par la peur et les menaces sur les cerveaux, les coeurs et l'esprit humain, continueraient indéfiniment par ces moyens de nous imposer les brumes et les ténèbres de l'ignorance? Mais de quelle ignorance s'agit-il ? Et de quelles brumes ?

Peut-être si nous nous arrêtions quelques instants devant l'éternité - c'est pourtant bien peu de choses n'est-ce pas ! - pour examiner un peu ce que pourrait être l'esprit humain par lequel passent de telles idées ou impressions, des sentiments tels que la peur, l'agressivité meurtrière ou quoi que ce soit d'autre de perceptible et de traductible par l'intelligence ? Et qui reste simple et parfaitement compréhensible pour le vivant.

Laborit était-il sur une piste ? Je le soupçonne, VOUS LE PENSEZ BIEN !

Mais serais-ce excessif de croire que moi, vous, ou qui que ce soit sur terre soit autorisé à penser quoi que ce soit ? Et d'ailleurs qu'est-ce que penser ? Tenez, tout simplement d'abord : qu'est-ce que cela représente ne serait-ce que d'avoir un cerveau, au niveau de la sensibilité et de la perception du monde ; et ensuite comment fonctionne ce cerveau. Et la conscience alors et le jugement ? Comment se forme une pensée dans l'esprit. Un sentiment, un désir, une idée concrète de tel ou tel phénomène.

Comment se libère-t-on d'un schéma de pensée désuet ou insatisfaisant pour le remplacer par un autre plus adéquat sans s'anéantir soi-même ?

Quel est le rôle des hormones dans l'humeur et l'affectivité des êtres vivants. Ces tendances affectives peuvent-elles être détournée de leurs sources pour être utilisé à d'autres desseins, volontairement ou non. Est-il question de contrôle ou de créativité de l'esprit humain et nos tendances. De quelle manière utilise-t-on les forces de l'esprit ?

Que doit on enseigner, dire et penser de ces choses, dans différentes cultures ?

Je pense qui si nous devons avoir foi en quelque chose en ce siècle et qui puisse marquer ce nouveau millénaire de façon positive et remarquable, c'est de mieux connaître les véritables ressources de l'esprit humain, certes à la lumière des acquis des derniers siècles, mais dont aucun ne peut se porter garant de l'avenir, si nous n'effectuons pas tout de suite la synthèse immédiate de ce savoir dans le sens de la Liberté.

La liberté n'est pas une abstraction. Car c'est le fruit ultime du travail de l'esprit. Que ce soit celui du concepteur de bande dessinée sur sa planche à dessin, ou celui du savant devant le réel.

Il n'y a pas moins d'esprit dans les petites choses que dans les grandes. LES ARTISTES SAVENT CELA.

Pas moins d'esprit dans le détail que dans l'ensemble, dans l'ombre que dans la lumière. Tout est question d'attitude et d'appréhension, de compréhension de l'univers. De conception des choses pour et par l'esprit.

Me dira-t-on encore après cela que le cerveau n'est qu'un mou et triste amalgame moléculaire de cellules neuroniques duplicables appelées matière grise ? Juste de quoi contenter quelques jésuites sourcillant, obtus et querelleurs - se questionnant seulement sur la divinité ultime de toute choses, et raisonnant à vide sur ce thème en tournant sur eux-mêmes, par la prière, comme des derviches tourneurs jusqu'à s'étourdir de Dieu sans jamais répondre à quoique ce soit et surtout pas aux vastes besoins humains - ou juste de quoi contenter alors un raëlien au mental limité, ça oui ! Mais pas un esprit libre.

Mais en existe-t-il encore. A peine un Michel Onfrey par-ci, un Umberto Eco par-là. Presque rien quoi !

Génies noyés dans la masse informatique moderne rendant tout parfaitement égal et insignifiant prix Nobel ou Goncourt y inclus, qu'on met bien sur le dos de la culture de masse ! Mais peut-on penser encore quelque chose en ce siècle qui ne soit pas parfaitement insignifiant ou déjà dit ! Il ferait certainement le bonheur de certain de le croire. Enfin la PAIX !

Regardez donc à quoi nous ont mené les penseurs des derniers siècles et leur savants, bonzes et pontifes en tous genres : regardez ce merdier ! Nous y sommes en plein dedans : le siècle des lumières atomiques et Cie. Misère ! Quel gâchis cosmique. Teilhard avait bien raison de pestiférer !

Mais encore ! MAIS ENSUITE !

Je ne dirai pas comme feu le maître hippie du LSD Tymothy Leary : DROP OUT, TURN ON, TUNE IN ! Et je ne vous inviterai pas non plus à la consommation du GHB molécule synthétique élaborée par Laborit qui ajoutée à d'autres substances illégales peut devenir la drogue du viol, mais à plutôt à une sobre réflexion sur le rôle de la pensée dans l'histoire. Ne serait-ce que dans l'histoire, pour ne pas trop vous fatiguer à l'appliquer à chaque vécu individuel, à notre vie personnelle qui pourtant gagnerait sûrement à s'en voir mieux imprégné ; de pensées dis-je.

Ne serait-ce qu'en hommage à Jules Vernes ou à Hugo, en reconnaissance des formidables forces de l'esprit humain, des forces inouïes de l'imaginaire, pour enfin comprendre que ce sont les idées qui mènent le monde et non l'inverse. Que le rêve oui EST moteur de la réalité. Et que ce n'est pas FINI !!! Loin de là : nous n'avons pas dit notre dernier mot !

Moi je dis : Créateur de toutes les nations UNISSEZ-VOUS !

Femmes créatrices d'univers : libérez-nous de ce marasme infécond, de ce monde inféodé ! De cet infâme mensonge ! Mettons-nous au monde ! Le réel demande une mise à jour.

Une remise à jour, d'envergure.

Abaissez les voiles, non tant ceux que vous portez parfois sur vos visages, mais d'abord ceux que portes vos frères sur leur coeurs enlaidis par tant de misère morale, et montrez leur comment opère la magie du miroir intérieur, celle de la conscience de l'homme libre sommeille en eux, qui dort comme un enfant. Ne demande qu'à être. A devenir GRAND !!!

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SI UN JOUR JE SUIS PUBLIÉ, ENTENDU QUELQUE PART, JE SAIS QUE CE SERA GRÂCE À DES GENS COMME VOUS, QUI AVEZ POURTANT AUTANT LE POUVOIR DE ME CONDAMMNER QUE CELUI DE M'ÉLEVER, DE M'AMENER AU SILENCE, OU À M'OUVRIR TOTALEMENT. C'EST VOUS QUI DÉCIDEZ, JE VOUS APPARTIENS.

Le témoignage de ce jeune écrivain m'a touché droit au coeur par sa maladresse, j'ai ri aux larmes ce soir-là, et pourtant ce n'était pas de lui, mais de cette beauté si naïve, ce langage du coeur perdu ou éperdu. Et pour bien d'autre raison encore je vous dis merci. D'être là tout simplement sur les ondes disponible pour moi ici même au Québec comme si vous étiez là. La vie est si dure au Québec, vous ne pouvez pas imaginer pour un individu comme moi. Heureusement j'ai une vie intellectuelle et sociale active. Je ne m'isole pas, même si je me meurs de me consacrer uniquement à mon art car je suis sculpteur. Mais je suis si malheureux parfois. Imaginez j'ai déjà eu chez moi pour un article d'opinion, la visite de policiers en civil, parce que je me plaignais qu'on ait choisi un sculpteur américain plutôt qu'un artiste d'ici, dans un événement commémoratif, moi qui rêve de laisser un bronze dans ce pays quelque part. Étrangement je dus constater plus tard que cette affaire me dépassait vastement, impliquant le gouvernement fédéral dans un affaire scandaleuse de 3 milliards de dépenses inutiles pour un projet de loi qui s'avéra être un éléphant blanc, dont on parle encore aujourd'hui à la télé.

Malgré la relative bonne santé apparente du show business au Québec, il y a ici un véritable génocide culturel qui s'effectue aux yeux et au su de tous et personne ne semble s'en gêner. Mais passons... (Une sorte d'apartheid qui fait bel et bien de nous, les Québécois, des nègres blancs d'Amérique. Mais je n'ai rien croyez-le bien, contre cette appartenances aux opprimés.)

Je sais que je suis du bon côté. Du coté des justes, des joueurs de blues du rock et du jazz. Je suis du côté de Leonard de Vinci réfugié en France, parce que persécuté par ses tyrans italiens.

La France sera toujours terre de liberté pour les libres penseurs. Je ne parle pas de la France physique, ni même seulement celle des Gaules, Mais OUI, OUI, de la FRANCE ÉTERNELLE. La France de la LIBERTÉ QUI ELLE SE PORTE EN SOI. Pas celle d'Algérie, ni celle des colonies, non plus aucune, pas même la mienne, ma patrie, ma nouvelle France, mon pays à moi, que fut déjà le CANADA, ou le Québec. Je suis dorénavant sans nation, ni nationalité, philosophiquement parlant. On ne peut pas être si borné ni si limité aujourd'hui, cela est un crime. Nous avons dorénavant une culture mondiale et n'appartiendrons ne nous réclamerons que de l'humanité toute entière ou à rien.

Cette France qui a appris aux Américains le sens du mot Liberté, avant même qu'ils ne puissent affirmer qu'ils étaient devenus tels.

C'est à cette France la presque platonicienne, ou platonique, presque irréelle que je dis tout de même : merci !!! De m'avoir fait tel que je suis finalement, du moins de m'avoir donné cette langue, dont je suis si fier.

De l'humanité toute entière cependant, je me réclame, ou rien. Bien des gens se contente encore de RIEN. Mais ce rien ne va pas durer.

C'est très possible et très pensable si l'on cesse ne serait-ce qu'un instant de ne penser qu'en fonction de soi seul, ou en regard que d'une seule vie. Pourquoi ne pas nous conduire comme si nous étions immortels. Même sans l'être vraiment. Tout jeune, sain et équilibré, se sent et se conduit comme un immortel avant que des adultes apeurés s'empressent de les priver de leur illusions afin de les rendre au plus vite acceptables aux yeux du commun, même si pour cela l'on doive lui dessécher le coeur et en faire un mort vivant semblable à tous les autres mortels, en attente d'un passage incertain mais tout arrangé d'avance avec l'au-delà.

Moi je préfère l'au-delà ici.

Claude Poitevin.